André Chassefière, né le à Vendargues et fusillé le au Mont-Valérien à Suresnes, était un membre du Parti communiste français.

Biographie

Jeunesse et adhésion politique

Issu d'une famille de cultivateurs et lui-même agriculteur, il entre en 1928 dans la marine française. Gravement malade, il termine cependant son service militaire d'un an, puis milite à la confédération générale du travail (CGT) et s'engage au Parti communiste en 1937.

Entre et , il a, avec Paul Balmigère et Vincent Siciliano, la responsabilité dans l'Hérault de faire passer les volontaires des Brigades internationales ainsi que des armes en direction de l'Espagne républicaine.

Dans la résistance

Non mobilisé en 1939, il part pour Paris avant de revenir en juin 1940 dans sa région avec pour mission de mettre à l'abri une partie de la trésorerie du PCF. Trois mois plus tard, il retourne en zone occupée et s'installe dans les Deux-Sèvres où il s'occupe de faire franchir la ligne de démarcation à des militants. Il retourne ensuite à Paris où il prend un pseudonyme et se fait passer pour un pâtissier tout en poursuivant ses activités dans la Résistance.

Arrestation et exécution

Il est arrêté le avant d'être fusillé en tant qu'otage comme quarante-cinq autres communistes ou juifs, le de la même année à neuf heures cinquante, après avoir été incarcéré au fort de Romainville. Le même jour que lui sont fusillés Gaston Bussière, mort à 9h40 et Marcel Lamant, mort à 10h20.

Distinction

La Mention « mort pour la France » est attribuée à André Chassefière par le Secrétariat général aux Anciens Combattants en date du .

Hommages

Dans l'Hérault, une avenue à Marseillan et une rue à Agde portent son nom.

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Besse et Thomas Pouty, Les fusillés : répression et exécutions pendant l'occupation (1940-1944), Paris, éditions de l'Atelier/éditions ouvrières, 2006.
  • Serge Klarsfeld et Léon Tsevery, Les 1007 fusillés du Mont-Valérien parmi lesquels 174 Juifs, Paris, Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France, 1995, p. 53-54
  • Jean Sagnes, « CHASSEFIÈRE André, Jean », Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, t. 22,‎ (lire en ligne).
  • https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523bf878f28a7, consulté le 8/12/2014.
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